Etienne Chéret, né le 26 juillet 1886 à Neuilly-sur-Seine, commencera sa carrière en tant que cycliste dans les années 1910. D’après le site les-Sports.info, Etienne Chéret se classera à la 89e place aux Jeux Olympiques de Stockholm en Suède le 7 juillet 1912. Plutôt spécialisé dans la vitesse et la piste, il s’attaquera que très rarement au demi-fond. Pendant la Guerre, Etienne Chéret de l’U.S.A.O. remportera le Steeple-chase au Parc des Princes.
Puis comme beaucoup d’ancien coureur cycliste, Chéret enfourchera des motocyclettes et sera reconnu comme champion en remportant de nombreux succès pour différentes marques jusqu’à courir pour Austral. Il remportera par exemple le Bol d’Or de 1923 sur une 125cc Mascotte mais également la Coupe de l’Armistice en 125cc le 11 novembre 1923 sur une SanSouPap. La marque Rovin aura également recours à ses talents. Avec ténacité, il remportera pour Austral des épreuves très physiques pour l’époque avec brio comme les 6 Jours d’Hiver de 1927 et 1928 ou Paris-Les Pyrénées-Paris également en 1927 et 1928. Bien d’autres victoires suivront.
Mais Chéret, c’est aussi un homme qui s’investit dans l'organisation des courses. Ci-dessous, on le trouve en tant que commissaire lors d’une course cyclisme féminine. Que ne ferait-il pas pour rester auprès de la gent féminime!!
Et que serait Austral sans Etienne Chéret, un mythe, ce grand pilote débauché de la concurrence par Dacier aura un rôle important sur la renommée de la marque. Cette dernière aura à cœur de l’associer ainsi que Schweitzer dans ses catalogues motocyclettes de 1927 et 1928.
Schweitzer dans une Sizaire-Naudin au Grand Prix de l'A.C.F en juin 1912
Source : Bibliothèque Nationale de France
Schweitzer dans une voiturette Simpar au Tour de France en mai 1908
Source : Bibliothèque Nationale de France
Les courses tantôt de côte, tantôt de régularité ou de vitesse seront très souvent dominées par marque Austral. Schweitzer, un jeune loup, gagnera pour la marque le second Tour de France en 1906 sur une distance de 2600 kms toujours en catégorie tri-car. Il décrochera de nombreuses autres victoires pour la marque. A ses côtés, on retrouvera d’autres pilotes de la marque tels Barenton, Giraud qui se classeront très régulièrement sur le podium. Edouard Cheilus, lui-même taquinera les circuits mais sans grand succès. Retrouvez ci-dessous, quelques photos d'agence de presse des pilotes de la maison mère.
Jean Théodore Joyeux de Castillonnès fut un coureur cycliste en son jeune temps. Sa détermination dans les courses sera remarquée par le fabriquant de cycle « Métropole » qui en fera un ambassadeur de la marque. Jean Théodore Joyeux aura pour rôle de promouvoir la marque de part sa notoriété.
Un jour de mai 1895, il sera le 1er à réaliser un tour de France en solitaire. 5500km en 19 étapes. Il décrochera une prime de 2200Frs pour cette belle performance. Son raid inspirera Henri Desgrange, rédacteur en chef de « L'Auto-Vélo. Ce dernier créera en 1903 une épreuve mythique qui deviendra le Tour de France, la Grande Reine.
Ne pouvant plus effectuer des courses cyclistes à 40 ans, il fera ses premiers pas dans la course mécanique notamment chez « Austral ». En 1905, il remportera le 1er Tour de France d’une distance de 5000 kms sur un mototricycle Austral.
Bon nombre de pilotes vont courrir pour la société. Parmi ceux-ci, on retrouve :
Jean-Théodore JOYEUX :